Chapitre 0 : Le Duel Uub / GokuGoku se releva péniblement.
Ses vêtements étaient en lambeaux. Son corps,meurtri par les coups,était couvert de blessures, toutes plus mortelles les unes que les autres.
Il peinait à ouvrir son œil gauche. Signe évident d’épuisement . Le souffle coupé, il essuya la plaie au coin de sa bouche.
C’était le combat le plus difficile qu’il avait mené jusqu’ici.
Le super saiyen 3 n’y avait rien changé. Le gouffre qui le séparait de son adversaire était bien trop immense. Résigné, il se laissa tombé à terre en reprenant son aspect normal.
« Pffiou !!! Je n’en peux plus… Je suis totalement dépassé. Et encore… J’ai bien vu que tu n’avais pas déployé toute ta puissance.»
En face de lui se tenait Uub. Sans la moindre égratignure. Le jeune garçon avait grandit. Il n’avait plus rien à voir avec l’enfant qu’il était lors de leur premier affrontement. Il avait cependant conservé sa timidité. Et tout en se grattant la nuque d’une main, il rougit.
« Je pensais que vous ne l’auriez pas remarqué ».
Goku éclata d’un rire tonitruant.
« Ce n’est pas grave. Bien au contraire. Il n’y a qu’avec toi que je peux me donner à fonds lors de mes entrainements.
- Et avec Végéta ?
- Avec Végéta, c’est un peu différent.
- Différent ?
- Oui… On ne peut pas vraiment parler d’entrainement… Il essaie à chaque fois de me tuer. » Goku se remit à rire de plus belle.
Totalement mis en confiance, Uub se surprit à rire lui aussi. Il s’assit à son tour.
« Et Gohan ? Que devient il ?
- Il s’entraine avec Goten et Piccolo dans la salle du Temps. Mais je ne pense pas qu’il ait autant progressé que nous. Le rituel du vieux Kaïo Shin doit sérieusement limité ses capacités.»
Le jeune garçon ne put cacher son étonnement.
Il n’eut toutefois pas le temps d’en apprendre davantage. Dans le ciel un objet scintillant accapara l’attention de Goku.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? » lâcha-t-il inquiet.
Chapitre 1 : Végéta & TruncksTruncks éprouva d’énorme difficultés à se relever. Il faut dire que son père n’y était pas allé de main morte. Sa dernière attaque l’avait littéralement catapulté contre le mur de la gravity room.
« Relève toi » dit sèchement Végéta en l’empoignant par le col. Les pieds de Truncks décollèrent du sol.
« Je n’en peux plus, père. J’abandonne.
- Tu te fiches de moi ? On vient à peine de commencer. D’habitude tu tiens au moins une heure. Alors défends toi !!
- Mais d’habitude, on ne va pas au-delà de 15 000G !!
- Keuf ! »
Végéta lui tourna le dos et se dirigea au centre de la pièce où se trouvait le générateur de gravité artificielle. Il apposa sa main sur le clavier virtuel de contrôle et diminua progressivement la pesanteur. L’écran passa de sept à six chiffres, avant de redescendre à cinq.
Truncks poussa un soupir de soulagement.
Il se releva et épousseta ses vêtements. Puis il se mit en position, prêt à en découdre.
« Merci, père. Je me sens beaucoup mieux.
- Ne me remercie pas. J’ai ramené la gravité à 24 000 G. Si tu n’arrives pas à me battre, je te coupe les vivres pour les six mois à venir. Plus d’argent de poche. Plus de voitures. Et plus de sorties. Tu me suis ? »
Truncks ne répondit pas mais acquiesca d’un léger signe de la tête. Son père avait l’air tout ce qu’il y a de plus sérieux. Et dans ces moments-là ,
il valait mieux éviter de lui répondre.
Végéta esquissa un sourire. Son fils avait parfaitement compris. Les choses sérieuses allaient maintenant commencer.
Les murs de la gravity room se mirent à trembler. Truncks s’apprêtait à libérer toute sa puissance. Le sol s’enfonçait sous ces pieds et les quelques débris qui en résultaient s’élevaient dans les airs. Son aura était maintenant clairement visible. Ce n’était plus celle d’un super saiyen.
Les cheveux du garçon avaient repris leur couleur d’origine. Ils avaient cependant conservé cette allure si particulière propre aux supers saiyens.
Des éclairs se multipliaient autour de son corps comme pour annoncer l’arrivée imminente d’un événement improbable.
Le jeune homme poussa un hurlement assourdissant. D’épaisses fissures apparurent sur les murs. Les vitres volèrent en éclat .
Son aura avait maintenant la même couleur que ses cheveux dont le volume grossissait démesurément.
Sa chevelure lui donnait un aspect un peu grotesque, comme s’il avait un gigantesque papillon trônant sur la tête.
Végéta eut un mouvement de recul. Un frisson glacial parcourut son corps de la tête aux pieds. Il se surprit à trembler.
Lui qui ne craignait aucun combattant. Le voilà incapable de contrôler ses membres inférieurs, qui reculaient bien malgré lui .
Un seul être au monde pouvait ainsi repousser son instinct de saiyen dans ses derniers retranchements. Il esquissa d’abord un sourire. Puis éclata de rire.
« Depuis quand ? » lâcha-t-il.
Truncks ne répondit pas. Son regard totalement livide lui donnait un aspect terrifiant.
Son visage inexpressif le faisait paraître inerte. Tel un zombie qui attendrait ses ordres. Mais ce n’était pas ce qui inquiétait le plus son père.
Non, le plus inquiétant était l’absence d’énergie qui se dégageait de son corps. Depuis que la métamorphose s’était achevée, Végéta ne ressentait plus aucune force spirituelle. Comme s’il était tout seul dans la gravity room.
Peu à peu Végéta reprit possession de.ses jambes. Il trouva le courage de faire un pas, puis un autre. Et finalement il s’élança sur son adversaire en hurlant.
Le coup de poing atteignit Truncks en plein visage. Le blessant au nez.
Sous la violence de l’impact, une profonde détonation résonna dans toute la pièce.
Des bouts de mur tombèrent par terre.
Végéta fut surprit de la facilité avec laquelle il avait atteint sa cible. Mais il ne comptait pas en rester là. Fort de son succès, il décocha un redoutable coup de pied au niveau de la tempe. Le choc fut tel que Truncks s’écrasa la tête la première contre le sol, dans un fracas assourdissant.
« Qu’est ce que ça veut dire ? » lâcha Végéta, visiblement exaspéré.
Mais son fils ne réagit pas. Il restait à terre. Inerte.
« Si tu ne fais rien, je vais te tuer sans hésiter !! » cria-t-il en le menaçant d’une main, prête à lancer un kikoha.
Mais son fils ne réagissait toujours pas. Un long silence régnait dans la pièce.
Le prince des saiyens s’approcha lentement, un kikoha à la main.
« A quoi est ce que tu joues ? Tu comptes faire le mort encore longtemps ? » demanda-t-il sur un ton ironique.
Devant l’absence de réponse, il mit sa menace à éxécution. Il lança avec véhémence le kikoha à bout portant. La boule provoqua une explosion retentissante. Mais lorsque la fumée s’estompa, Végéta constata avec effroi que Truncks n’avait pas bougé d’un iota.
Son corps enfumé gisait à ses pieds, les vêtements calcinés.
Le doute commença à envahir son esprit. La situation lui semblait irréelle.
Il réalisa peu à peu ce qu’il venait de faire. La colère le quitta subitement pour laisser place à un profond sentiment d’amertume. Ses mains tremblèrent…
Comment était ce possible ? Il s’agissait du saiyen légendaire... Un être mythique, dont les pouvoirs inhumains le rendaient potentiellement imbattable. Un dieu vivant. Il fut prit d’un affreux doute.
Et si la légende était fausse ?
Et pourquoi ne s’était il pas défendu ?
Plongé dans ses réflexions, il ne remarqua pas la présence dans son dos. Un violent coup de pied s’abattit sur sa nuque et le projeta quelques mètres plus loin. Il n’eut pas le temps de se relever qu’un second coup l’atteignit cette fois en plein visage.
Végéta fit trois tours sur lui-même avant de percuter le mur. Une main belliqueuse le saisit par les cheveux et le souleva du sol avant d’enfoncer sa tête dans le mur avec une violence inouïe.
« C’est déjà fini, « père » ?! » ironisa l’agresseur avant d’éclater d’un rire sardonique qui résonna dans toute la pièce.
Végéta malgré la douleur reconnut la voix de Truncks. Le prince des saiyens fit mine de perdre conscience et se laissa tomber par terre . Puis il se redressa brusquement et balaya les jambes de son adversaire. Ce dernier se retrouva au sol à son tour. Végéta profita de l’effet de surprise pour lui asséner une avalanche de coups, tous plus meurtriers les uns que les autres. Il conclut par une rafale de kikohas à la figure, avant de prendre ses distances avec un salto.
Trunks ne se releva pas.
Son père en profita pour faire le point sur la situation. Il jeta un rapide coup d’œil derrière lui: le corps était toujours là.
Qu’est ce que ça voulait dire ? Les deux corps étaient rigoureusement semblables.
Or Truncks ne possédait pas le don d’ubiquité. Toute personne ayant du sang saiyen en était incapable à sa connaissance.
C’était impossible.
Végéta fut interrompu dans ses pensées. Un kienzan venu de nullepart lui effleura le cou et manqua de le décapiter. Grâce à ses réflexes hors du commun il parvint à l’esquiver de justesse. Il se retourna pour faire face à ce nouvel agresseur, mais ne vit personne. Il se retourna de nouveau. Rien.
Le kienzan avait disparu.
Pire. Les deux corps aussi avaient disparu. Seules subsistaient leurs ombres au sol. Etait ce un cauchemar ? Végéta commençait à transpirer.
Un rire sardonique résonna dans toute la pièce. Le cœur de Végéta se mit à battre plus vite. « Arrêtes de te cacher et viens te battre !! » hurla-t-il comme pour masquer sa peur. Le rire retentit de plus belle. « Pourquoi m’attaques tu sans arrêt par derrière ? Aurais tu peur de moi ? »
Végéta savait pertinemment que ce n’était pas le cas. Il cherchait juste à provoquer son adversaire pour le pousser à sortir de sa cachette.
Le rire s’arrêta. « Keuf ! Alors c’était juste ça le saiyen légendaire ? Une voix débile qui provoque des hallucinations ? » Une goutte de sueur trahit la peur de Végéta mais il trouva la force d’afficher un visage arrogant et un sourire narquois.
Tandis qu’il éclata d’un rire tonitruant, il ne remarqua pas l’étrange ballet qui se déroulait sur le sol. Les ombres des deux corps s’étaient rapprocher l’une de l’autre. Jouant au chat et à la souris. Puis elles fusionnèrent en une ombre gigantesque, un papillon géant dont les ailes se déployèrent . Végéta cessa de rire sur le champs.
Une atmosphère oppressante s’était installée , empêchant le moindre son de sortir de sa gorge. Son esprit se sentait comme écrasé par une force hostile et invisible, face à laquelle il était totalement impuissant.
Une main jaillit au centre du papillon, puis un bras et finalement un corps tout entier.
C’était Trunks. Il affichait un regard haineux et un sourire carnassier. Ses canines étaient clairement visibles.
Il pointa du doigt en direction de son père. Une minuscule particule lumineuse en sortit. « Savez vous ce que c’est, père ? » demanda le saiyen légendaire.
Végéta ne répondit pas. Il venait juste de prendre conscience que son fils s’exprimait dans une langue archaïque qui n’était plus parlé sur sa planète d’origine depuis des millénaires.
« Ce n’est pas un kikoha ordinaire, reprit Trunks , je suis le seul à pouvoir faire ça. » Il lança la particule sur Végéta. Le prince des saiyens esquiva l’attaque sans trop de difficultés malgré sa vitesse prodigieuse. « Tu devrais peut être apprendre à viser , cria-t-il, c’est tout ce que tu es capable de faire ? »
Mais Trunks ne prit pas la peine de répondre. Derrière son adversaire la particule s’était logée dans le mur et grandissait à vue d’œil . Le rond avait maintenant la taille d’une assiette. Et il grossissait encore. Végéta ne remarqua rien, ses yeux étaient trop focaliser sur son adversaire, car il ne dégageait aucune énergie.
Trunks disparut soudainement du champs de vision de Végéta. Le saiyen légendaire réapparut brusquement derrière lui et lui asséna un coup de coude dans le dos. Sa colonne vertébrale se brisa sous la violence de l’impact. Végéta s’écrasa tête la première contre le mur opposé.
Dans un effort surhumain, il trouva la force de se relever. Il tenait à peine sur ses jambes, vacillantes. Fébrile, il utilisa ses dernières forces pour s’élever dans les airs et créer un disque d’énergie. « Je … Je… Je suis le prince des saiyens !! » hurla-t-il en lançant son ultime assaut. Truncks évita l’attaque de justesse . Le disque se logea directement dans le rond d’énergie qui continuait à croître démesurément sur le mur. Végéta , à présent trop faible pour voler , s’écroula par terre. Des larmes coulaient de ses yeux. Une fois encore, il avait été rattrapé et dépassé.
L’histoire se répétait inlassablement. D’abord se fut Karot. Puis son fils. Et maintenant Trunks.
L’époque où Végéta était le plus puissant était définitivement révolue. Quelle humiliation.
« Vous n’aviez aucune chance, père. Je ne contrôle pas encore parfaitement cette nouvelle transformation. Mais je peux déjà manipuler la réalité comme le temps.» lâcha Trunks, avant de s’engouffrer dans le rond d’énergie qui avait maintenant la taille d’un terrain de tennis.
Le temps ? Ce mot résonna dans la tête de Végéta comme le son d’une cloche.
Le temps… Se répéta-t-il en lui-même. Et il comprit.
Le Kienzan qui avait surgit de nullepart et qui avait manqué de le décapiter… C’était lui-même qui l’avait créée !!
Mais le dédoublement de Trunks ?
Végéta n’eût pas le temps de pousser plus en avant ces réflexions. Il perdit conscience. La dernière image qu’il vit fut une lumière blanche aveuglante. C’était le rond d’énergie qui en se déployant détruisit toute la planète, avant de s’étendre à l’univers tout entier.
Chapitre 2 : Cinquante minutes avant la fin du mondeTrunks était en retard. Très en retard.
Il courait comme un dératé dans les bâtiments de la Capsule Corp. Végéta devait l’attendre dans la gravity room depuis quinze bonnes minutes.
Son père l’avait pourtant mis en garde. Chaque minute de retard serait sanctionné par une diminution progressive de son argent de poche.
Trunks préféra ne plus y songer pour se concentrer sur sa course. Il redoubla la cadence et provoqua une détonation sonique. Un épais nuage de fumée le suivait maintenant dans son sillage. « Encore un effort. » se dit il à lui même comme pour se donner du courage
La salle d’entraînement n’était plus très loin. Mais il lui restait encore l’un des innombrables vivariums de son grand-père ainsi qu’un couloir à traverser. Trunks poursuivit sa course effrénée à l’intérieur du vivarium en prenant la peine d’éviter les animaux-mutants du professeur Brief.
Il dut toutefois s’arrêter devant l’énorme autruche-lémurien qui bloquait la sortie avec son derrière démesuré.
« Allez,allez !! Pousse toi de là ! » cria Trunks, désespéré. Mais l’animal ne semblait pas l’entendre. Ou plutôt il était trop occupé à se gratter le menton avec sa patte arrière. « Mais c’est pas vrai !! » hurla le jeune homme. « Tu ne peux pas faire ça ailleurs ? » L’animal s’arrêta .
Aurait il comprit ? L’espace d’un instant le visage de Trunks fut éclairé par une lueur d’espoir . Mais il déchanta très vite. L’animal s’alllongea sur le dos et se tortilla dans tous les sens, à la manière d’un chien quémandant une caresse. Sous le poids de l’animal, le vivarium se mit à vibrer de fonds en comble. Les autres animaux, pris de panique, s’agitèrent dans une odieuse cacophonie. « Mais veux tu bien arrêter, triple idiot !? » s’écria Trunks en se bouchant les oreilles avec les mains .
« ça va encore me retomber dessus !! » L’animal se releva avec un air niais. Puis il contempla le fils de Végéta, l’air hagard. Trunks eut soudainement une idée. Il ramassa une branche qui traînait et la jeta au loin. « Allez…Va chercher ! »
Le jeune homme marqua un sourire de satisfaction. La ruse fonctionna parfaitement. Le mastodonte s’envola illico libérant la sortie tant convoitée.
« Sauvé !! » s’exclama Trunks en reprenant sa course effrénée. Il s’engouffra dans le couloir sans perdre une seconde.
La porte de la gravity room était maintenant à une poignée de mètres devant lui. Trunks ne se faisait pas d’illusion sur l’accueil chaleureux qui l’attendait. Son père allait lui passer un savon. Peut-être même lui couper définitivement son argent de poche. Il prit une grande inspiration et apposa sa main sur le système d’identification de la salle. « Ordinateur, est ce qu’il y a quelqu’un à l’intérieur ? » demanda Trunks dans un ultime sursaut d’espoir. La machine prit son temps pour répondre. Temps qui parut à Trunks incroyablement long. « Analyse de la salle en cours. » lâcha-t-elle finalement. Le jeune homme sentit l’espoir renaître. Peut être Végéta avait il eut un empêchement de dernière minute ?
A moins qu’il n’ai dut quitter la salle précipitamment… Une foule d’hypothèses germa dans sa tête. Certaines réalistes, d’autres plus farfelues.
Mais toutes le faisaient espérer un peu plus.
Il fut interrompu dans ses rêveries par une voix.Il crut un instant reconnaître celle de son père. Mais lorsque la voix l’appela à nouveau, il sut que ce n’était pas la sienne.
«
N’entre pas… » Dit elle. Trunks se retourna. Il y avait un inconnu tapit dans l’ombre à quelques mètres de lui. Il se tenait les bras croisés,
un rictus malsain au coin des lèvres. « Qui êtes vous ? » demanda le fils de Végéta.
Mais l’inconnu ne répondit pas. Un silence angoissant s’installa. Le temps semblait s’être arrêté. L’individu avança lentement en direction du jeune homme. Chacun de ces pas résonnant dans le couloir à un rythme régulier et angoissant. Trunks remarqua la chevelure atypique de l’inconnu.
Elle avait la forme d’un papillon géant et plongeait le haut de son visage dans l’ombre. « Ne…N’approchez pas ! » cria le fils de Végéta en se mettant en garde. L’inconnu, impassible, continuait d’avancer d’un pas terrifiant. « Je vous aurai prévenu !! »
Et sur ces mots, il s’élança courageusement sur l’individu et lui décocha un redoutable crochet à la mâchoire. Malheureusement pour Trunks son coup de poing n’eût aucun effet. Pire, il avait à présent mal à la main. Il retenta sa chance avec un coup de genou dans le ventre. Mais l’inconnu devina ces intentions et Trunks ne put finir son geste . Son adversaire se saisit de sa jambe et l’envoya valser contre le mur. Malgré la violence du choc, Truncks se releva immédiatement.
Il fit craquer ses articulations pour montrer qu’il n’était nullement impressionner et se changea en super saiyen.
« Ce n’est pas très malin ce que tu viens de faire, lâcha-t-il en dépoussiérant sa veste, avec un tel boucan mon père ne devrait pas tarder à rappliquer…. Et vu comment il doit être remonté à cause de mon retard je ne donne pas cher de ta peau. »
L’inconnu éclata de rire, brisant l’assurance de Trunks.
« Qu’y a-t-il de si drôle ?
- Personne ne te viendra en aide . Regarde dans la poche intérieure de ta veste et tu comprendras pourquoi.» Trunks fouilla rapidement dans sa veste et en sortie une vieille montre à cadrans . C’était un cadeau du professeur Brief. Une montre qui avait appartenu au père du savant fou. Comment l’inconnu pouvait il savoir qu’elle se trouvait là ? Trunks n’avait pas le temps de s’en soucier. Il y avait plus inquiétant. Les aiguilles des minutes et des secondes tournaient sans retenue, à une vitesse délirante. Mais surtout elles tournaient dans le mauvais sens !! Le phénomène n’affectait pas seulement sa montre, le reste de la pièce était également touché. Les morceaux de murs qui s’étaient brisés sous sa chute se ressoudèrent avant de boucher le trou derrière lui. Trunks , sidéré , écarquilla les yeux, pour le plus grand plaisir de son adversaire.
Ce dernier sortit à son tour un objet de sa veste et le jeta dédaigneusement aux pieds du fils de Végéta. Trunks reconnut immédiatement la montre. Il l’observa un long moment. Une goutte de sueur tomba de son front. Son visage se décomposa. Il venait de comprendre qui était son adversaire. Le saiyen légendaire s’esclaffa .
« J’ai quitté ma réalité peu avant sa destruction, expliqua-t-il. Maintenant je vais m’installer dans la tienne, à ta place.
- Et tu crois que je vais te laisser faire ? »
Le guerrier mythique rit de plus belle.
« Si j’ai choisis cette réalité, c’est justement parce que tu n’a pas encore assez de pouvoir pour m’en empêcher. Tu peux au mieux devenir super saiyen, ce qui est en deça de mon niveau.
- Tu… Tu ne peux pas faire ça !! S’il m’arrive quoique ce soit, tu disparaîtras toi aussi !!!
- Ce qui t’arrives maintenant ne m’est jamais arrivé… Dès le moment où nous nous sommes adressé la parole, nos destins se sont séparés.
Je ne dépends plus de toi.
- Tu…Tu bluffes. Tu n’oseras jamais me tuer. Ce serait trop risqué pour toi. »
Le saiyen légendaire esquissa un sourire narquois. Il pointa du doigt en direction de la montre de Truncks. Un rayon lumineux jaillit de son index et réduisit l’objet en poussière. A cet instant Trunks comprit à quel point son adversaire et lui était devenu différents. Jamais il n’aurait détruit un cadeau d’une telle valeur sentimentale.
« Keuf ! Tu crois que je vais me mettre à pleurer ?! Tu as juste réussi à m’énerver un peu plus !! » lança Trunks sur un ton très hostile.
« Ce n’était pas mon objectif. » répondit sereinement le saiyen légendaire. « Regarde à tes pieds. » Trunks baissa les yeux et fixa un moment la montre de son adversaire. Elle n’avait pas la moindre éraflure, pourtant la sienne avait été détruite. Donc les deux objets étaient devenus distincts, tout comme leurs propriétaires respectifs. Le lien temporel qui les unissait était rompu. Quelque part ça rassurait un peu Trunk de savoir qu’il n’allait pas devenir cette ordure.
« Assez perdu de temps, ironisa le saiyen légendaire, père m’attend pour notre entraînement hebdomadaire. Et je compte bien arriver à l’heure,moi.» Trunks ne l’écoutait pas. Il ramassa soigneusement la montre et la rangea lentement et avec précaution dans la poche intérieure de sa veste.
« Ma famille et mes amis ne sont pas dupes. Ils verront tout de suite que tu es un imposteur. Dès que tu entreras dans la gravity room, père saura que ce n’est pas moi. Et il me vengera.
- Tu crois vraiment ce que tu viens de dire ? Comment pourraient ils se douter de quoi que ce soit ? »
Trunks ne répondit pas. Il se contenta de sourire en défiant son adversaire du regard. Une attitude déroutante qui fit vaciller le combattant de légende. Celui-ci éprouvait un malaise, une gêne inexplicable. Il commença à transpirer. Trunks n’avait aucune chance de s’en sortir. Et il le savait. Alors pourquoi souriait il ?
« Ce sera ton dernier sourire !! » lâcha le saiyen légendaire